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"Les Tsiganes sont partagés entre deux désirs opposés et difficilement conciliables: l'affirmation du droit de citoyenneté individuelle à l'intérieur de chaque nation et le principe d'une reconnaissance collective en tant que minorité nationale dans toute l'Europe". Les photographes Rip Hopkins et Jean-François Joly dont l'approche documentaire est complémentaire: l'un est plus reporter, l'autre plus portraitiste, ont formé le projet de décrire les conditions de vie de cette population en différents points (Roumanie, Tchéquie, Kosovo, Irlande...).

http://www.cna.public.lu

TERRE D’ASILE, TERRE D’EXIL, L’EUROPE TSIGANE

Jean-François Joly

NAUFRAGÉS DE LA VILLE, projection de diapositives.

"A la fin du moyen - âge, d’étranges voyageurs arrivent en Europe, qui se disent originaires de la " Petite - Egypte ", faisant à rebours l’itinéraire des Croisades. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? On les appelle " bohémiens " ou " Egyptiens ". D’emblée, le mystère de leur origine fascine. Commence alors un temps de splendeur. Du 16ème au 18ème siècle, en Occident et en Orient, les tsiganes sont serviteurs de la grande noblesse, maître dans l’art militaire comme dans l’art divinatoire, experts en chevaux et musiciens de cour. Au 19ème siècle, le vent tourne. Le mystère laisse place au soupçon, la fascination et la défiance : le déclin matériel, la crainte populaire et le harcèlement des gendarmes bientôt relayés par une législation d’exclusion en font des "romanichels ".

Implantés en Europe pour nombre d’entre eux depuis six siècles, les tsiganes ont connu des vagues successives de migration suite aux bouleversements politiques en Europe centrale, et notamment l’effondrement des régimes socialistes. La dernière grande vague de migration a été provoquée vers l’Europe de l’Ouest par la chute du mur de Berlin. Leur présence parmi nous révèle les craintes et les réactions que peut susciter la différence culturelle quand elle réside non pas dans les traits d’une culture, mais dans ces principes même : Le peuple tsigane possède une solide construction culturelle, sans être soudé par les caractères habituels d’une nation que sont l’histoire, la langue, la religion ou le territoire.

Aujourd’hui, la situation des tsiganes reste problématique, ils forment la première minorité transnationale en Europe, forte de plus de six millions de personnes. Ils sont confrontés en Europe occidentale aux problèmes d’intégration et en Europe orientale à une ségrégation de plus en plus violente. La " question tsigane " est ouverte à nouveau par les ultranationalismes d’Europe qui contestent leur droit à l’existence. Les communautés de tsiganes sédentaires sont pour la plupart marquées par la pauvreté sociale. La vie en ghetto à l’écart des agglomérations urbaines entraîne des conflits tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des communautés. La discrimination raciale dont ils sont victimes entraîne un fort taux de chômage et la pratique de la mendicité augmente encore le phénomène d’exclusion sociale.

La question du statut des tsiganes n’est pas non plus réglée : les douze pays de la CEE n’ont pas encore adopté une attitude unique à leur égard, sédentaires ou voyageurs. Certains pays attribuent un statut juridique particulier à toute personne affichant une particularité comme le nomadisme ou l’absence de nationalité, d’autres ne pratiquent guère de distinction avec l’ensemble des citoyens. Le point de vue tsigane lui-même n’est pas simple. Ils sont partagés entre deux désirs opposés et difficilement conciliables : L’affirmation du droit de citoyenneté individuelle à l’intérieur de chaque nation, et le principe d’une reconnaissance collective en tant que minorité nationale dans toute l’Europe. Ces divergences s’expriment dans le conflit latent qui se développe entre les nouveaux immigrants orientaux cherchant le terre promise occidentale, et des familles tsiganes parfaitement intégrées. La tentation est grande pour certains de réclamer un statut de minorité transnationale qui leur permettrait d’échapper à toute discrimination juridique et sociale nationale. Mais la création artificielle d’une collectivité transnationale disposant d’un droit à part présente le danger de donner prise aux réclamations d’expulsion professées par les partisans du nationalisme. Ceux-ci, dont on constate depuis quelques années le succès grandissant dans l’audience publique, sauraient sans aucun doute retourner l’argument à l’encontre des gens du voyage.

La communauté européenne a pris des résolutions qui visent à améliorer les conditions de vie des tsiganes, en matière d’éducation, d’assistance et de circulation des populations à l’intérieur de ses frontières. Le Conseil de l’Europe a reconnu l’Union Tsigane Internationale (Romani Union), comme un organisme représentatif consultatif. Depuis peu, les tsiganes s’organisent, se mobilisent, prennent des initiatives pour défendre leurs intérêts et lutte pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Une génération d’intellectuels tsiganes devenus par la force des choses les porte-parole de leur communauté anime un mouvement qui se cherche encore.

Par un travail photographique sur les tsiganes, je désire montrer le sens que prend la construction européenne pour ce peuple sans frontière, sans territoire et de tradition nomade. Intrinsèquement, de par leur histoire et leur culture, il n’est pas de peuple plus européen. Par un investissement dans le temps, je m’attache à montrer au-delà des "clichés " ce qu’est aujourd’hui la vie de ces hommes et femmes. Il m’importe donc, de partager leur quotidien sur les aires de stationnement, dans les bidonvilles ou bien encore dans des logements attribués dans le but de les sédentariser. Pour cela, je me suis déjà rendu en Roumanie et au Kosovo et désire me rendre en dehors de la France dans ces différents pays européens : Allemagne, Bulgarie et Portugal."

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haGalil onLine 23-09-2003

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