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Der Ständerat will Rudolf Keller (SD, BL) die Immunität nicht entziehen:
Kellers antisemitischer Aufruf bleibt wohl unbestraft

Bern. gy. Nationalrat Rudolf Keller (SD, BL) muss sich wohl doch nicht vor dem Strafrichter verantworten: Mit 27 zu 15 Stimmen entschied der Ständerat, die Immunität von Keller nicht aufzuheben. Keller hatte vergangenen Sommer zum Boykott «sämtlicher amerikanischer und jüdischer Waren» aufgerufen und war in der Folge wegen Verstosses gegen das Antirassismusgesetz angezeigt worden.

In der vorberatenden Rechtskommission der Kleinen Kammer waren die Mehrheiten klar verteilt: Mit sieben zu einer Stimme beantragte die Kommission, Kellers Immunität nicht aufzuheben - im Gegensatz zum Nationalrat, der sich in der Wintersession für einen Strafprozess gegen den Baselbieter ausgesprochen hatte. In der schriftlichen Begründung der Ständeratskommission, die erst gestern veröffentlicht wurde, hiess es: «Die Formulierung Nationalrat Rudolf Kellers scheint - unter anderem angesichts des politischen Umfelds seines Boykottaufrufs - vielmehr das Resultat grober Fahrlässigkeit und Unüberlegtheit als einer willentlichen Absicht zu sein.» Weil ungewiss sei, ob der Aufruf strafbar sei, und ausserdem der Vorsatz fehle, sei Kellers Immunität nicht aufzuheben.

Vor allem Carlo Schmid (CVP, AI) und Hans Danioth (CVP, UR) machten sich in der gestrigen Debatte mit der Kommissionsmehrheit gegen eine Aufhebung der Immunität stark: «Wenn ein Parlamentarier über die Stränge schlägt, ist das immer noch besser, als wenn er nicht mehr in Freiheit reden kann», sagte der Innerrhoder Standesherr. Danioth sprach zwar von einem «Revanchefoul» Kellers, das zu missbilligen sei, doch sei eine Parallele zu den Vorgängen in Nazideutschland nicht angebracht. Keller habe in seinem Aufruf offensichtlich nicht die Juden gemeint, sondern bloss jüdisch-amerikanische Geschäftsleute.

Der Berner Ständerat Ulrich Zimmerli (SVP), selbst Mitglied der Rechtskommission, aber bei den Vorberatungen abwesend, hatte hingegen «Mühe mit dem Entscheid der Kommission». Hier gehe es eben nicht um einen beliebigen «Feld-Wald-und-Wiesen-Fall», der zu verzeihen sei, sondern um eine Ausnahme, bei der die Aufhebung der Immunität sehr wohl angezeigt sei. Die Mitglieder des Parlamentes dürften zwar «nicht leichthin wegen Bagatellen» dem Strafrichter zugeführt werden, aber was die Kommission im vorliegenden Fall betrieben habe, sei «juristische Feinmechanik» in die andere Richtung: Es gehe nicht an, dass die Kommission darüber spekuliere, ob der Vorsatz Kellers fehle, nur weil dieser Reue gezeigt habe.

Auch der Baselstädter SP-Ständerat Gian-Reto Plattner setzte sich für die Aufhebung von Kellers Immunität ein: Kein Politiker dürfe in einem «hochsensiblen Minenfeld verbal herumtrampeln». Die Demokratie nähme grösseren Schaden, wenn man Keller vor der Strafverfolgung schütze, als wenn man die Immunität aufhebe. «Das Recht auf antisemitische Hetze gehört nicht zu den Rechten, die ich mit der parlamentarischen Immunität schützen will», sagte Plattner. Und Thomas Onken (TG, SP) meinte, Rudolf Kellers Aufruf sei nicht einfach eine gedankenlose und plumpe Entgleisung, sondern eine berechnende Diskriminierung eines Schreibtischtäters.

Kein gutes Haar an der Arbeit der Kommission liess auch der Glarner Fritz Schiesser (FDP). Er bezeichnete den Bericht der ständerätlichen Rechtskommission als «unbefriedigend, widersprüchlich und unvollständig». Schiesser beantragte Rückweisung, zog seinen Antrag später aber zurück und stimmte gegen die Kommissionsmehrheit. Nach dem Beschluss der Kleinen Kammer, die Immunität des Baselbieter SD-Nationalrates nicht aufzuheben, geht das Geschäft wieder zurück an den Nationalrat. Beharren beide Räte auf ihrer bisherigen Meinung, setzt sich zum Schluss der Ständerat durch: Er hat als Zweitrat das letzte Wort in dieser Sache.

Daniel Gerny - http://www.baz.ch

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs
les Conseillers aux Etats

Genève, le 25 février 1999

Madame la Conseillère aux Etats, Monsieur le Conseiller aux Etats,

Par la présente nous tenons à vous communiquer notre prise de position concernant votre prochain débat consacré à la levée de l’immunité parlementaire de M. Rudolf Keller.

Nous sommes pleinement conscients de la gravité d’une telle décision et, partant, de sa nécessité :

 

L’ACOR REFUSE LA STRATEGIE DE LA HAINE

Veuillez croire, Madame la Conseillère aux Etats, Monsieur le Conseiller aux Etats, à l’assurance de notre respectueuse considération.

Pour l’Association romande contre le racisme:

Anne Weill-Lévy Karl Grünberg
membre du comité secrétaire général

Annexe:
Lettre ouverte de l’ACOR

L’ACOR REFUSE LA STRATEGIE DE LA HAINE

L’Association romande contre le racisme (ACOR) demande aux conseillères et conseillers aux Etats de lever l’immunité parlementaire de Rudolf Keller.

Il est incontestable que l’appel au boycott des commerces et entreprises « américaines et juives » lancé en juillet 1998 par le conseiller national Rudolf Keller constitue une incitation à la haine raciale. Les explications que ce dernier a fournies par la suite ne sauraient diminuer la gravité de cet appel.

L’ACOR met en garde contre cette stratégie en deux temps, avec laquelle elle est malheureusement familiarisée, qui alterne l’incitation à la haine - lorsqu’il s’agit de mobiliser ses partisans - et les excuses dilatoires - lorsqu'il s'agit d'échapper aux conséquences prévues par la loi qui incrimine les atteintes à la dignité humaine fondées sur l'appartenance raciale, ethnique ou religieuse.

L’ACOR rappelle que le boycott des entreprises juives, que les nazis avaient lancé le 1er avril 1933 aux premiers jours du Troisième Reich, dans l’indifférence de la communauté internationale et notamment des autorités suisses, a ouvert la voie aux suites que chacun connaît.

L’appel de Rudolf Keller évoque le soutien à cette politique raciste que les frontistes suisses manifestaient alors.

Conscients de la gravité que revêt cette affaire, les conseillères et conseillers nationaux ont voté au mois de décembre 1998 la levée de l’immunité parlementaire de Rudolf Keller. L’ACOR les remercie de leur clairvoyance et de leur détermination à ne pas admettre qu’un député incite à la haine raciale.

En revanche, le préavis exprimé par la commission juridique du Conseil des Etats qui propose de ne pas lever l’immunité de Rudolf Keller, alarme l’ACOR.

La lutte contre le racisme serait illusoire si nous toutes et nous tous qui en comprenons l’actualité la réduisions à des procédures juridiques. Les préjugés que le racisme véhicule et qui le nourrissent se transmettent par la rumeur. Ils nichent dans des cœurs meurtris par le ressentiment et mobilisés par l’espoir de charger un bouc émissaire de la responsabilité de leur détresse : le mépriser, le frapper, le détruire sont les étapes que franchit cette mobilisation, l’histoire le montre.

Seule la mise sur pied d’une prévention conçue dans la durée et non dans l’urgence, fondée sur l’observation concrète des manifestations du racisme, permettra de rassembler les moyens pour en venir à bout. Dans un tout autre domaine, la remarquable campagne de prévention du sida mise sur pied par l’Office fédéral de la santé publique a apporté la preuve de l’efficacité de la prévention.

Le législateur suisse, en décidant que le délit de discrimination raciale attentait à la paix publique et devait être poursuivi d’office plutôt que sur dénonciation, a établi que ce délit transgressait les normes morales qui sont le fondement de la société. Dans ce sens, il a établi l’importance qu’il convenait d’accorder à la lutte contre le racisme.

L’ACOR estime que le refus de lever l’immunité parlementaire de M. Rudolf Keller pourrait suggérer qu’il est permis de recourir à la haine raciale dans l’action politique, pourrait conduire à une légitimation du délit de discrimination.

Le conseil des Etats, s’il confirmait l’immunité de M. Rudolf Keller prendrait le risque d’accorder à ce parlementaire une victoire politique que l’opinion publique ne manquerait pas d’interpréter comme une absolution.

En effet comment reprocher à l’homme de la rue son racisme si le parlementaire ne peut être atteint ?

Association romande contre le racisme

25 février 1999

haGalil onLine - Montag 08-03-99

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